top of page
Angèle Largy

 

 

L'invitation commence ou se poursuit ici, quelques pages pour goûter à mon approche artistique et découvrir cet éventail en perpétuelle évolution. De ceci, flâner à travers ce site, toucher ce qui me touche moi-même, pénétrer mon approche, mes intentions, ses formes, ses couleurs et matières en affinité avec ma source. Ma pratique est pluridisciplinaire, elle convoque poésie, bouillon de mes sentiments, de soi, des instants vibrants, des connexions avec ce qui m'entoure ci et là. Je tends à traduire mes idées et ma sensibilité de façon plastique dans un but de partage, d'échange, de faire ressurgir les interrogations profondes, créer une ouverture sur diverses imaginaires. Que ce soit par le dessin, la sculpture, l'installation, la photographie, la vidéo ou encore l'écriture, tous les possibles sont présents. Mon travail est en mouvement, basé sur des ressentis, en écoute de soi, en écoute des espaces et du temps où tout peut naître à chaque instant.

 

La matière est au coeur de ma pratique, de plus, différentes notions clefs ponctuent mon travail. Certaines cheminent régulièrement entre les différents projets comme la fragilité, l'organique, l'éphémère, le multiple, l'union, l'ossature, l'enveloppe, le noyau, la ligne, la variabilité, les fluides, la modulation, la mutation, l'importance de la matière, la balade visuelle et corporelle, le vide, le plein, le fragment, ou encore les termes de croisement, rencontre et confrontion, harmonie, tension... tant de champs lexicaux jubilatoires.

 

Le lâcher prise et donc se réinventer, aller au-délà des limites, est aussi un point important de mon travail. Je ne me fixe pas de barrière, pouvoir se détacher, savoir s'écouter, faire table rase est synonyme de singularité, se séparer de ses accroches permet de mieux avancer. Ceci est un véritable moteur à ma créativité, qui laisse place à la stimulation, à l'étonnement, l'évolution et l'expérience humaine et sensitive Je me suis longuement intéressée aux notions d'oubli et de vide dans mon travail. Ceci m'a aidé à comprendre et à faire la connexion avec le présent, lieu de tous les fourmillements. Par ce lâcher prise, les expériences foisonnent, la matière prend sa liberté aussi, j'aime qu'elle soit impermanente, poétique et expressive, de cette manière un dialogue opère.

 

 

 

​

 

 

 

 

bottom of page